lundi 8 décembre 2008

Belles assiettes contre la faim

A l'initiative d'Action contre la faim, la maison Artcurial, à Paris, accueille le 15 décembre (19 h 30), la 5e édition de l'opération "Les assiettes contre la faim". Une vente aux enchères d'assiettes gracieusement décorées par 95 artistes de renom, de Christian Lacroix à Sonia Rykiel en passant par Jacques Villeglé, Xavier Veilhan, Charlélie Couture et Jean-Charles de Castelbajac. On trouve aussi l'artiste gardois Michel Tombereau dont les tauromachies ornent deux assiettes.

in Midi Libre du 7 décembre

samedi 18 octobre 2008

MICHEL TOMBEREAU ET GIL LORFEVRE EXPOSENT A L’ESPACE JEAN-JAURES


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Quand un journaliste de talent rencontre un peintre d’exception, cela donne parfois un mélange détonnant. C’est ce que les visiteurs pourront constater lors de l’exposition d’une dizaine d’huiles et de vingt travaux en commun réalisés à partir de photos de Gil Lorfèvre, illustrées par Michel Tombereau et dont le vernissage est prévu ce soir à 19heures, à l’Espace Jean-Jaurès.
Mais ce n’est pas tout : de ce mariage de ces deux artistes, l’un de plume, l’autre de pinceau, est né un livre d’une cinquantaine de pages avec vingt-cinq illustrations où se mêlent les sentiments éprouvés par un matador blessé à mort, lors des dernières minutes de sa vie. Un récit imaginé par le chef d’agence de Montpellier de notre quotidien, illustré par la peinture tout en finesse de celui que l’on ne présente plus et dont la signature demeure une valeur sûre dans les milieux artistiques.
Dans ce livre, il est question de tauromachie mais sans que les mots toro, torero ou matador ne soient prononcés. Exercice difficile pour ce Jour de cendre car c’est pourtant bien de cela qu’il s’agit.

Valérie Mercadier, conseillère municipale déléguée à la culture, n’est pas peu fière d’avoir réuni ces deux personnages qui ont déjà sévi à l’Imperator de Nîmes et à la villa Pary au Grau-du-Roi, avec à chaque fois un beau succès lors des séances de dédicaces. Ce sera à coup sur le cas encore cette fois à Vauvert où, dès 17h30, à l’Espace Jean-Jaurès, les artistes seront à la disposition de tous ceux qui souhaitent faire dédicacer ce livre.

in Midi-Libre du 13 octobre.

mercredi 24 septembre 2008

Dédicace à l'hôtel Imperator

Les choses de la vie à la mode taurine
Selon Gil Lorfèvre et Michel Tombereau Ne cherchez pas les mots torero, toro ou matador dans Jour de cendre, ils n'y figurent pas. Pourtant, c'est bien de tauromachie dont il s'agit dans ce livre d'une cinquantaine de pages cosigné par l'incontournable Michel Tombereau et notre confrère Gil Lorfèvre, ancien adjoint au chef d'agence de la rédaction de Midi Libre Nîmes, qui ont dédicacé leur ouvrage, hier, à l'hôtel Imperator, en marge de l'exposition Tombereau accrochée aux cimaises du célèbre hôtel nîmois. Pour illustrer des oeuvres de l'artiste-peintre nîmois déjà exposées depuis une quinzaine d'années, un texte succinct court de page en page. Il raconte les sentiments d'un matador blessé à mort. « La tête dans le sable
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», il sent son sang, et donc sa vie, s'écouler par la blessure béante. Comme dans Les choses de la vie, le film de Claude Sautet avec Michel Piccoli et Romy Schneider, il se remémore alors son existence. Là, dans un laps de temps de deux minutes à peine, il "revit" les sentiments qui ont animé sa vie de torero. Sa femme, sa famille, les toros, tout défile dans sa tête et son esprit lucide quant à la camarde approchant.

La dédicace se poursuit, aujourd'hui, à 18 heures, à l'Imperator. Jour de cendre peut être acheté (19 € seul, 50 € avec une lithographie originale et numérotée) lors de l'exposition ou à Carré d'art. Photo Vincent PEREIRA

in Midi-Libre du 18 septembre.

lundi 12 mai 2008

Le Midi Libre du 8 mai 2008

L'actualité chargée de Tombereau

L'actualité de Michel Tombereau, est aussi chargée qu'une paella : on y trouve l'étiquette de la cuvée Feria de Gallician, une exposition au Cheval blanc, la dernière collection des vêtements Paseo et, désormais le riz de Canavere dont le peintre nîmois vient de griffer le packaging de la nouvelle gamme.
Dans la petite tribu locale, la frénésie de ce faux dilettante ne plaît pas à tout le monde. On lui reproche de se jeter sur les journalistes, et d'exploiter le bout de gras. Le président perpétuel de la Confrérie des couennettes (qui se réunit demain à 10 heures à la Grande Bourse), lui, ne voit pas pourquoi il faudrait trancher entre art et cochon.
Sur les tables de restaurant comme dans l'univers du falbalas, « l'art , dit-il, doit être partout, qu'on aime ou pas le style, c'est
--> une forme d'exposition permanente ». Poser pour la galerie, ça ne peut qu'élargir un auditoire qui ne se presse pas tant que ça sous les cimaises. « Je n'ai jamais eu de marchand ni d'agent », précise le peintre qui malgré une cote certaine auprès d'une clientèle continue à « coller à la main ses propres affiches », et se défend de tremper les pinceaux dans un pot marketing. « Je ne suis jamais à l'initiative de ces histoires qui sont avant tout des rencontres. »
René DIEZ

vendredi 11 janvier 2008

Feria de Nimes 2006

« La feria possède de ce mystère. De cette étrangeté qui fait que durant cinq jours et cinq nuits le reste du monde et ses incertitudes s’effacent sous nos yeux et dans notre esprit pour ne laisser place qu’à allégresse et frénésie.
De ces heures d’intenses passion où se mêle à la musique des rues et la chaleur des bodégas la tragédie des arènes. Où de ces improbables rencontres de l’ombre jaillit l’éclat de la fête. D’une ivresse sans fin. Qui du matin au soir fait se pâmer les ruelles et artères de la cité romaine d’une joie multicolore, éclatante et enivrantes. Selon un rituel savamment orchestré, la ville endosse alors ses habits de reine.
Régnant sans partage sur son peuple de viveurs. Et l’obscurité soudain se dévoile devenant une trame à travers laquelle s’échappe l’exaltation de milliers d’individus qui ont fait de la nuit leur chant de bataille où explosent sous mille feux cris et joie, bonheur et amour. Et de cette frénésie, la lumière en est aussi avide.
Rendant le jour aussi provocateur que la nuit. Où le cirque redevient dès le levé du soleil le poumon, que dis-je le cœur de la fête. Une solennité, où se côtoient la froideur de la mort et la chaleur du sable. Donnant ainsi aux maestros et aux toros la place de choix qu’ils méritent…au milieu du chaos. Il n’y a pas de doute, la feria possède de ce mystère. »